Mensuellement, nous visitons et commentons pour vous des restaurants du monde à Montréal.

vendredi 18 février 2011

Casa Galicia

Pour le mois de février, le pays pigé est l'Espagne. Nous étions heureux car nous avions tous très hâte d'aller manger une bonne paella.

J'ai fait la réservation à Casa Galicia un vendredi soir à 20h, puisqu'un spectacle de flamenco est présenté à 21h. Parfait ''timing'' me suis-je dis, nous aurions le temps de prendre un apéro et de manger afin de profiter du spectacle en digérant notre délicieux souper avec un café.

Maintenant, la réalité.

À l'arrivée, on nous guida à notre table et on nous offra les menus. Nous dûmes attendre environ une dizaine de minutes avant que quelqu'un vienne nous offrir ne serait-ce qu'un verre d'eau, puis nous avons commandé un apéritif. La liste des vins est absolument impressionnante et comprend une multitude de choix, dont des bouteilles allant jusqu'à 1200$. Les deux bières choisies fûrent attendues une dizaine de minutes aussi.

Par la suite arrivèrent les entrées, il était déjà 21h: croquettes de morue à la portuguaise, bisque de homard et fruits de mer gratinés. La bisque de homard était très bonne, les croquettes de morue, excellentes, les fruits de mer gratinés par contre, qui en somme était une simple coquille St-Jacques, avait un fond brûlé et contenait plus de champignons que de fruits de mer.

Ensuite, bien entendu je veux dire, une trentaine de minutes plus tard et une fois le spectacle commencé, nous reçûmes nos plats principaux: escalope de veau aux champignons, paella casera et paella aux fruits de mer et homard. Commençons un plat à la fois.

L'escalope de veau littéralement recouverte d'une sauce aux champignons était trop cuite et était accompagnée de deux vulgaires morceaux de patates rôties et d'une branche de brocoli. Le tout incluant l'entrée de fruits de mer gratinés, un total de 30$, un spécial du chef pour le mois de février.

La paella casera contenait agneau, lapin, palourdes et moules. Je dois avouer que le lapin était exquis, les moules très bonnes aussi. Par contre, on m'a fait part, compte tenu que ce n'était pas mon assiette, que l'agneau n'était simplement pas bon du tout. Ceci incluant l'entrée de bisque pour 30$ également.

Finalement, la paella aux fruits de mer et demi-homard : elle contenait, et ça je vous le jure car j'ai compté. deux crevettes, trois pétoncles, deux palourdes, six moules dont une fermée, et quatre morceaux de calmars. Le demi homard était lui-aussi, trop cuit. Ce repas incluant les croquettes de morues me coûta 47$.Pour ceux ayant lu mes chroniques précédentes, vous aurez deviné que je ne recommande pas ce restaurant. Le côté artistique, incluant décoration et spectacle, eût beau être parfait, les gens travaillant là-bas, très sympathiques, je ne crois pas avoir reçu un service aussi long depuis longtemps. J'aurais aussi imaginé qu'en plein coeur du quartier latin, je pouvais téléphoner et parler français lorsque je fais ma réservation, pas anglais. Finalement, pour un repas si cher, j'aurais souhaiter que ce soit meilleur que tout cela.

Ma foi, un seul mot me vient à l'esprit... Décevant.

dimanche 30 janvier 2011

La tourtière australienne

Bon, pour commencer, avis à tous ceux qui hurlent de rire en ayant vu le mot tourtière. La tourtière est un plat traditionnel australien. Maintenant, poursuivons.

Là-bas, nous ne pouvons pas vraiment parler de restaurant, mais plutôt de «resto». L'ambiance est plutôt celle d'un comptoir de dépanneur que celle d'un grand restaurant. C'est sûrement pour cela que la majorité des gens passent chercher leurs tourtières et font le souper à la maison.



Énormément de sorte de tourtières différentes sont disponible à La tourtière australienne. Pour être honnête, je ne suis pas tout à fait ce que l'on peut appeler une amatrice de tourtière. Par contre, certaines de celles tester à ce restaurant étaient très bonnes.

Leurs tourtières les plus traditionnelle seraient probablement une de celles au bifteck, certaines sont au fromage, champignons, bacon et même rognons.
Tant qu'à moi les meilleures sont celles au cari d’agneau roganjosh, chilli con carne, cari de légumes et patates douces et épinards, tomates rôties, champignons.

Malheureusement, on ne peut pas réellement commenter durant des heures ce restaurant, surtout si l'on prend pour apporter. Mais si l'on doit citer leur plus grand avantage, il s'agit sans aucun doute des prix. Les plats sont bons et presque donné. Pour une dizaine de dollars par personne, vous avez un bon repas. Il reste seulement à trouver des accompagnements. Très bon rapport qualité-prix.



samedi 18 décembre 2010

Le Piton de la Fournaise

Sur la rue Duluth à Montréal, au coin de St-Hubert, au coeur d'un secteur où les restaurant sont à l'honneur, se trouve un tout petit restaurant. Le Piton de la Fournaise.



Une fois la porte ouverte, nous pouvons découvrir un décor des plus authentique. Une hôte sociable, gentille et sympathique nous guide alors jusqu'à notre table et nous offre verres et menus, car il s'agit ici d'un restaurant «apportez votre vin».

Sur les tables, des petits bols avec une sorte de haricots à l'ail sont disposés afin de nous permettre de discuter devant un apéritif, le temps de choisir notre repas. à ce moment là, le temps est venu de discuter repas.

Comme à notre habitude, notre petit groupe d'amis veut goûter à tout ! Nous avons donc réussi à nous entendre pour les entrées en prenant «l'assiette créole» qui contient bonbons piments et samoussas, «avocat au crabe» et une entrée de crabe à la mayonnaise pour moi. Pour certains, le tout fut accompagné d'une soupe au brèdes cresson, pour les autres la salade de chouchoux

Les plats principaux ont été nettement plus difficile à choisir, nous voulions vraiment goûter à tout. Parmi le «rougail saucisse», le «cari requin», le «filet de poisson poêlé», le «rougail crevettes», «l'agneau massalé» et «civet zouritte» le choix n'était pas simple.
Finalement, ce fut : cari requin, rougail crevettes, agneau massalé et rougail saucisse. Les plats tous accompagnés de rougail étaient très bons. Puis, je ne crois pas me tromper en disant que le meilleur de tous était le rougail saucisse.
De mon côté, le requin était parfait, je ne me souvenais plus tellement de ce que pouvait goûter le requin, la dernière fois où j'avais pu en déguster, j'avais à peine 8 ans, mais il s'avère que c'était à nouveau très bon.

De plus, comme nous avons tous optés pour des menus dégustation, entrées, deuxième entrées, plats principaux et aussi desserts étaient inclus. Pour ma part, je désire toujours prendre le choix le plus près de la culture gastronomique du pays pigé, donc, le «gâteau traditionnel à la patate douce» était tout indiqué pour moi. Sucré, mais pas trop.

Un seul petit mauvais commentaire toutefois, les horaires. Les vendredis et samedis, seulement deux services sont offerts, ce qui n'est pas pratique si l'on veut simplement s'arrêter et manger.

Côté tarif, il s'agit quand même d'un endroit assez dispendieux, plats à 25$ et menus dégustation entre 35$ et 38$.

Sinon, décidément, un restaurant où retourner.

samedi 9 octobre 2010

Chez Gatsé

Chez Gatsé est un restaurant tibétain. Le Tibet étant un pays montagneux où il fait très froid, il est n'est donc pas aisé de faire la culture des légumes, des fruits, etc... De toute façon, pour se réchauffer, rien ne vaut un thé au beurre. Là-bas, la base de l'alimentation est donc constitué en majorité de pain, patates et de momos (pâtes farcies à la viande et au légumes).

Arrivés au restaurant, nous fûmes accueilli par le plus mignon de tous les hôtes du monde, un petit garçon de 3 ans qui était le fils d'une des chefs. Le petit garçon nous tenu même compagnie lorsque nous attendions les autres membres de notre groupe. Une fois tout le monde présent, on nous apporta les menus. Deux menus dégustation étaient à notre disposition, incluant soupe aux lentilles, momos, riz, poulet tikka et pain «timo».
Personnellement, je n'ai pas particulièrement apprécié ce restaurant, j'ai trouvé le tout assez fade, il faut tout de même se rappeller ce que j'ai mentionné plus haut, ce type de cuisine n'est pas conçu pour déborder de saveurs.

Toutefois, si vous désirez vous faire votre propre idée, Chez Gatsé offre ses menus de dégustation incluant le thé au beurre à moins de 20$, le restaurant se trouve au 317, Rue Ontario Est Montréal.

vendredi 24 juillet 2009

Mazurka

Polska. Le paradis des patates, des pains et des pâtes.

Chez Mazurka, les pierogis (une sorte de pâte farcie au fromage et/ou aux patates), le bigos (ragoût de viande et de chou) et les crèpes au patates sont à l'honneur.

Dans mon cas, je commençai mon repas avec une entrée de soupe. Son nom, Zurek (prononcer jourek) Il s'agit d'une soupe aigre à base de farine de seigle fermentée, de légumes et de cumin. Un goût, je dois l'avouer, assez surprenant. Pas mauvais, entendez-moi bien, mais surprenant. C'est d'ailleurs, ce dont je me souviens le plus de ce restaurant, outre les fameuses crèpes aux patates qui valent vraiment le détour. Ensuite, les saucisses et surtout, le goulash (Soupe de boeuf, veau, agneau, mouton et légumes) qu'il ne faut certes pas oublier.

Sinon, en soit, un restaurant assez bondé, où on aime se retrouver entre amis ou seulement dîner sur une terrasse l'été. Mazurka se trouve au 64 Prince-Arthur, pratiquement au coin de la Main.

Le menu :



samedi 13 juin 2009

Le Shanghai

Le Shanghai est situé au 2028 St-Denis, tout près du coin Ontario. Un petit restaurant qui honnêtement n'a l'air de rien, mais où se trouve... Oh ! Que de bonnes surprises culinaires !

Nous avions réservé ce soir là une table pour six.
À l'arrivée, on nous conduit, dans une petite salle un peu à l'écart, décorée de manière assez sobre, mais où nous avions une jolie vue par la fenêtre sur une petite cour. Quelques instants pour attendre tout le monde, nous pûmes ouvrir une bouteille de vin, car en plus, et oui, il s'agit d'un «Apportez votre vin».

Après un peu d'attente, on nous apporta les menus. Nous avons été quatre a opter pour des menus de dégustation. Nous avions tous beaucoup de questions quant à la technique de manger telle ou telle chose.

À commencer par la soupe aux algues et aux champignons et des rouleaux qu'il fallait manger avec une feuille, etc...

Les plats servis furent excellents, le canard à la Shanghai entre autre. Un seul défault toutefois, il aurait été plus qu'apprécié d'être servi en français.

samedi 23 mai 2009

Kalalu

Notre premier resto, le restaurant Kalalu, Un restaurant aux saveurs d'Haïti. Là-bas,  la décoration, les hôtes, les plats et les cocktails nous transporte littéralement au coeur des Caraïbes.


Il s'agissait ce soir là d'une soirée spéciale, celle de mon anniversaire. On nous a d'ailleurs particulièrement bien accueilli, on nous servit comme appéritif un cocktail aux saveurs du sud, jus de mangue, d'orange, de fruits de la passion sans oublier une touche de rhum brun, un choix n'étant pas offert au menu. Puis, au moment du goûter, mon repas fut offert par le chef. «Bon anniversaire Mademoiselle !»

Mon choix s'arrêta sur le menu dégustation, même si pour ma part je connaissais déjà bien l'endroit. J'ai donc pu savourer accras, chiquetailles, cigares créoles et ailes de satin noir, à manger dans cet ordre, s'il-vous-plaît. Les plats créoles étant souvent très épicés, on nous expliqua qu'il valait mieux s'y tenir si nous voulions profiter réellement de toutes leurs saveurs. Toutefois, il ne s'agissait jusque-là que de l'entrée, le plat principal que je choisis fut le griot, accompagné de riz Djon-Djon, de bananes plantains et de sauce Pik Liz.

Le repas fut délectable. Nous avons passé près de quatre heures de pur plaisir à discuter ensemble et aussi avec notre hôte, à déguster boissons et repas, pour finalement terminer le tout avec un très bon café. Puis, comme le restaurant est situé dans un des quartier branché de Montréal, une fois à l'extérieur, toute la vie urbaine pu nous submerger.